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J'ai un peu peur de vous lasser avec mon petit jeu,
mais j'ai beaucoup de mal à résister au plaisir de partager mes trouvailles.
Que vous dire sur le premier objet ?
Je ne peux pas vous donner beaucoup de détails sur sa fabrication, sous peine de réveler son secret,
mais ce que je peux vous dire, c'est qu'il est gros comme une noix
.... car il est fait avec une noix,
qu'il est ici représenté "de dos",
et que côté face, on a pratiqué dans la coque une petite fente horizontale de 1 à 2 centimètres de long.
Et voici le deuxième objet
superbe, n'est-ce pas ?
Je vais vous permettre de l'imaginer en couleur :
Il est en cachemire rouge.
Les morceaux sont reliés entre eux par un travail au crochet, réalisé avec de la soie noire.
Les rosaces en frivolité ou en mignardise sont aussi faites en fine soie noire.
La broderie au point russe est réalisée en soie jaune.
Et mon tout fait une quinzaine de centimètres de haut.
L'un de ces objets sert encore très couramment aujourd'hui,
l'autre moins, voire même plus du tout
et cette petite fille sage vous donnera la réponse dans quelques jours.
Bon week end !
Mercredi 28 Juillet 2010
Un grand bravo à Marie et Maryse
qui ont quasi simultanément trouvé la réponse concernant le
premier objet mystère .... que je croyais introuvable !
Voici donc ce qu'est le premier objet :
un enrouleur pour mètre ruban
Incroyable non de fabriquer ce genre d'objet dans une noix !
Je vous résume un peu sa fabrication :
après avoir été bien nettoyée, chaque coquille est un peu creusée à chaque bout afin d'obtenir une petite ouverture ronde quand les deux coquille seront jointes.
On prend un morceau de baleine rond, un peu plus long que la coquille; à chaque bout on fixe une grosse perle recouverte de soie verte.
L'avantage de la baleine était de pouvoir être trouée, afin de passer l'aiguille et de pouvoir y fixer fermement l'extrémité du mètre ruban.
On enroule le ruban, on passe l'autre extrémité dans la petite fente que l'on aura au préalable pratiquée sur une des coquilles, puis on soude les deux parties de la noix avec de la colle forte.
Ne reste plus qu'à la vernir avant de la recouvrir d'un filet fait avec de la soie verte.
Sans oublier aussi de fixer au bout du ruban un petit anneau oblong un peu plus long que la fente, que l'on recouvre d'un point de feston, toujours en soie verte.
Modèle paru dans la Mode Illustrée du 29 mars 1868.
Et le deuxième objet ?
Les couleurs ne collaient pas trop avec l'hypothèse de l'aumônière, de la bourse pour communiante,
Il s'agit en fait
d' un sac à tabac
Regardez bien le haut : il est fait au crochet, en soie noire, et dans les mailles du dernier rang, on a passé un ruban élastique afin que le sac se referme "automatiquement".
La Mode Illustrée proposait souvent à ses lectrices d'en confectionner, et je vous assure qu'ils étaient tous aussi jolis les uns que les autres.
Ces messieurs étaient gâtés !
Celui ci est paru dans le numéro du 14 février 1869
Et maintentant, lmaissez bien reposer vos méninges
afin d'être en forme le week en prochain,
pour les 2 nouveaux objets.
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Il y a quelques temps, j'avais écrit un article pour "apprendre à regarder les dentelles" (clic)C'était le premier d'une série qui a pour but de vous permettre de savoir si les petits bouts de dentelle que vous gardez précieusement sont faits à la main, aux fuseaux, à l'aiguille, ou s'ils sont mécaniques par exemple.
J'essaye de faire en sorte que ces articles s'adressent aussi (et peut être surtout)
aux non-dentellières.
Je vous avais dit que reconnaître une dentelle, c'était :.
- accumuler les indices
- et s'exercer
un vrai travail d'enquêteur .... genre les Experts Miami
Aujourd'hui, nous allons regarder un nouvel indice :le réseau ( = le fond)
Une dentelle est constituée de motifs liés entre eux par un réseau de mailles ajourées.
Il existe des centaines de réseaux différents, aussi bien aux fuseaux qu'à l'aiguille,
nous allons commencer par deux réseaux simples, genre 'tulle"
le "fond de gaze" à l'aiguille
et le "fond clair" aux fuseaux
Une petite remarque tout d'abord, une petite constatation qui permet de distinguer assez facilement la dentelle aux fuseaux des autres techniques
Dans la plupart des ouvrages de dentelle ou assimilés,
le travail est fait avec 1 seul fil (*),
et il consiste à faire des
rangées de boucles empilées les unes sur les autres.
C'est tout simplement le principe bien connu du tricot :
on a une rangée de mailles,
et dans chaque maille de la première rangée, on tire une boucle de fil pour former une nouvelle maille de la deuxième rangée.
Idem pour le crochet
la frivolité
ou encore le filet
Pour la dentelle à l'aiguille, c'est la même chose.
Avec l'aiguille, on forme une nouvelle rangée de boucles en s'accrochant dans les boucles du rang précédent par une sorte de point de feston tortillé.
Il existe de nombreux points de réseaux à l'aiguille, celui dessiné ici est un point simple du type "point de gaze"
Voici le résultat en photo
Des boucles, des rangées successives, des noeuds, et 1 seul fil pour bâtir son ouvrage
c'est donc ce que vous trouverez partout
.... sauf dans le travail aux fuseaux.
Sur une dentelle aux fuseaux, aucune boucle, aucun noeud dans le réseau, jamais (*) ,
et plein de fils qui travaillent en même temps, tous accrochés à leur fuseau respectif.
Les fils passent les uns sur les autres, s'entrecroisent,
c'est du tissage en quelque sorte.
Réalisation du "fond clair"
aux fuseaux,
et le résultat en photo
Vous voyez qu'on ne s'accroche pas dans une maille pré-existante pour créer le réseau.
Les fuseaux passent naturellement d'une maille à l'autre.
Chaque maille est maintenue en place par un épingle provisoire qui sera retirée une fois le travail suffisamment avancé.
Comme vous pouvez le voir en comparant la photo en début d'article avec celle qui suit,
sur une vue d'ensemble et sans compte fil, il n'est pas facile de distinguer un fond clair aux fuseaux d'un point de gaze à l'aiguille.
Si vous vous y connaissez un peu en dentelle, vous allez me dire que les fleurs sont réalisées aux fuseaux sur les deux échantillons.
Oui ... mais pas le réseau !
Je précise bien que reconnaître le réseau, ce n'est pas reconnaître la dentelle dans son ensemble.
Mais c'est un des éléments indispensable pour identifier la dentelle.
Je vous ai concocté un petit diaporama pour vous exercer.
Diaporama dans lequel j'ai rajouté aussi le filet qui prête parfois à confusion.
Pour voir le diaporama,
cliquez sur le p'tit bonhomme avec l'appareil photo
La réponse est à côté de chaque photo ... mais ne trichez pas, essayez de trouver lequel de ces trois fonds vous avez sous les yeux avant de lire.
J'espère que ça vous a un peu aidé ?
Rendez vous pour le prochain indice alors ?
Si ça vous interesse, vous pouvez aussi aller voir :
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l'article sur la dentelle de Beveren, une dentelle aux fuseaux, à fond clair,
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et celui sur la Chebka, une dentelle à l'aiguille. Elle n'a pas de réseau à proprement parler, mais vous verrez une autre illustration de la façon de travailler les mailles.
(*) que les puristes ne m'en veuillent pas. Dans un souci de simplification, je vais mettre des "toujours" et des "jamais" un peu abusifs dans ce type d'article afin de ne pas tout compliquer avec les exceptions qui sont fort nombreuses en dentelle..
Alors oui, c'est vrai par exemple que dans la frivolité, on peut travailler avec 2 fils au lieu d'un;
oui c'est vrai qu'on fait des boucles au niveau des accrochages dans la dentelle aux fuseaux
... mais on ne va pas l'évoquer pour l'instant
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C'est encore moi !
Avec mes petits jeux d'été !
ben oui ... je profite de ce que je suis en vacances pour vous envahir avec mes objets anciens
Donc cette fois ci, je vous propose 2 objets plus faciles que la dernière fois me semble-t-il.
Plus faciles entre autre parce qu'ils sont encore utilisés aujourd'hui avec des formes quasi identiques.
J'ai bon espoir que vous trouviez rapidement cette fois-ci.
Le premier objet en haut est un étrange ouvrage au crochet tunisien,
travaillé avec du fil gris, puis les côtés sont festonnés avec de la laine rouge.
Le dessin est tronqué : en fait les deux bandes verticales de gauche sont les deux extrémités d'une longue bande de 1,13 mètres.
Idem pour les deux bandes verticales de droite.
J'ai rajouté un trait violet en haut pour essayer d'illustrer les parties manquantes.
Le deuxième objet est magnifiquement orné d'une broderie de perles.
Zig zag en perles blanches et noires sur un fond en perles grenat.
Remarquez la finition avec le petit bourrelet de perles tout autour.
La poignée aussi est brodée de perle.
L'image est un peu déformée car l'illustration était au niveau de la reliure que je n'ai pas voulu trop écraser en faisant mon scan.
L'objet est parfaitement ovale et symétrique en réalité.
il mesure environ 17 cm de large.
Mercredi 21 Juillet 2010
Un grand bravo d'abord à Michèle et Casse-Bonbec, qui ont été les premières à donner précisément la bonne réponse pour la 1ère (Michèle) et 2ème (Casse-Bonbec) énigme.
Donc, comme d'hab, vous trouverez les réponses juste après ce charmant bébé de 1868 qui apprend à marcher
Et oui ... vous avez remarqué ?
On l'aide à faire ses premiers pas avec l'objet mystère n° 1
Ces bretelles pour apprendre à marcher ont été trouvées dans La Mode Illustrée du 26 juillet 1868,
il y a donc presque exactement 142 ans jour pour jour,
mais vous pouvez encore les trouver aujourd'hui dans le commerce, elles n'ont pratiquement pas changé !!!
pour preuve cliquez ici
Le deuxième objet mystère est aussi encore souvent utilisé aujourd'hui, même si c'est sous d'autres formes,
il s'agit d'une
brosse pour nettoyer la table
trouvée dans la Mode Illustrée du 1er novembre 1868, et qui était accompagné de ...
sa pelle !
elle aussi en perles comme vous le voyez
(et là ... côté pratique .... les miettes dans les perles .... j'ai des doutes )
La revue explique comment confectionner cette pelle à partir de carton et de laiton, le tout recouvert de broderie et de mosaïque de perles
pffff .... quelle patience !
La revue indique que l'on peut acheter une brosse que l'on recouvre de broderie de perles,
mais qu'il est possible aussi de confectionner soi-même sa brosse.
Si je vous ai mis cet exemple, c'est parce qu'il y avait le joli ensemble brosse + pelle,
mais ces brosses de tables étaient très souvent proposées à cet époque, plutôt sous la forme que vous voyez à gauche,
et elles étaient habituellement entièrement confectionnées-maison, avec des bandes de tissu (noir) étroites et très longues, coupées en pointe et roulées serrées sur elles mêmes avant d'être collées au support de bois.
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Voici 2 nouveaux objets mystère
Le premiersemble facile : c'est une de ces indispensables petites boites que servent à rangertout not' merdier
Et pourtant NON.
Son utilité première n'est pas de ranger quoi que ce soit !
Je vous ai mis ce modèle que je trouve très joli et qui permet aussi de ranger, mais la plupart du temps, on ne peut rien ranger dans ces boites car elles sont pleines dès l'origine.
Dans celle-ci, c'est la partie centrale qui fait la fonction.
Je vous la décris en quelques mots :
Elle est faite à partir d'un boite ovale de 17cm de long sur 10 de large
(mais la forme n'a pas d'importance pour deviner)
Le contour et les deux petits couvercles sont recouverts de "papier-canevas" (?) , orné d'applications en même papier, mais chamois, et fixées par des points en soie bleu clair et blanche.
Une bordure en cuir imprimé d'or garnit les contours.
Le milieu est recouvert d'un coussin en satin bleu et orné d'une poignée en bronze doré.
Les compartiments à l'intérieur sont garnis de papier moiré.
Cette boîte est d'autant plus mystérieuse que, même en sachant ce que c'est ... je ne vois pas très bien à quoi ça sert exactement
Le deuxième objet
heu ... je vois pas très bien quoi vous donner comme indice.
Sachez seulement qu'il est fait en filet noué.
La revue explique bien tout le détail : la taille du moule à employer, le nombre et le type de mailles , etc
Le filet terminé est resserré en bas et orné d'une grosse houppe de laine rouge.
On prend ensuite un jonc qu'on glisse dans les mailles de la partie supérieure. On donne la forme du cercle, puis on replie le jonc et on lie les deux morceaux avec de la laine rouge pour former le manche.
La revue ne précise pas de taille, mais je dirais que le filet doit faire environ 25 à 30 cm de hauteur.
Et un petit objet en plus,
pour compléter les accessoires de toilette du jeu précédent.
Voici donc un sac à savon de 1868
il est fait en flanelle blanche, festonnée de laine rouge.
Le plus grand morceau a 22 cm de long et 15 de large.
Mon extraordinaire sens de l'analyse et mon intelligence hors du commun
m'ont d'abord fait penser qu'il s'agissait d'un sac pour ranger le savon.
vi vi
vous aussi ?
et b'en j'pense qu'on a faux
car la revue dit qu'il faut poser le petit morceau sur le grand de façon à ce qu'il soit un peu bombé,
"et que l'on puisse aisément y passer la main"
Il s'agirait donc plutôt d'un gant de toilette si je comprends bien
Avec même la petite boutonnière en haut pour pouvoir l'accrocher.
Mercredi 14 juillet 2010
la réponse est juste après cette petite fille
de 1869 qui saute à la corde
Commençons par l'objet mystère n° 2,
le plus simple ... quand on sait ce que c'est !
il a été trouvé dans un numéro de la Mode Illustrée de 1870
et non, il ne s'agit pas d'un filet à papillon mais d'un
filet pour cuire les oeufs durs
vous ne vous attendiez pas à ça, hein ?
L'une d'entre vous avait finement remarqué le petit crochet à gauche.
Grâce au manche et à ce petit crochet, le filet tenait sur les bords du chaudron.
On pouvait ainsi cuire une bonne douzaine d'oeufs (et oui .... c'était l'époque des grandes familles) sans risque de les casser dans le fond du chaudron.
Le 1er objet mystère est plus énigmatique, même quand on sait ce que c'est.
Il s'agit d'un
plomb pour travaux de couture
Le modèle que je vous proposais était un modèle assez élaboré de 1869. Le milieu cache un bloc de plomb, et sur les côtés étaient aménagés deux compartiments permettant de ranger son petit matériel de couture.
La Mode illustrée proposait souvent à ses lectrices de se confectionner leur plomb de couturière.
Le plus souvent il s'agissait de simples boîtes comme celle ci à droite, de 1870.
L'intérieur était rempli avec une plaque de plomb ou de la limaille, et l'objet ne permettait pas toujours de ranger quoi que ce soit d'autre.
Voici un autre modèle, de 1868. Il s'agit d'un simple (mais si joli) petit coussin rempli de sable.
Mais à quoi pouvait bien servir ce plomb pour couture ?
et bien ça, je l'ignore ...
je suis nulle en couture
j'espère que l'une ou l'un d'entre vous me donnera la solution.
J'ai eu plusieurs réponses dans les commentaires (je les ai signalées en y répondant en rouge)
L'idée de Jacqueline d'aller voir dans le Dillmont est excellente, on y trouve même une illustration de la façon d'utiliser ce plomb en couture.
Un peu trop long à rajouter ici, mais je ferai sans doute un autre article la dessus.
hi hi .... j'avoue avoir été particulièrement cruelle sur ce jeu là,
En tout cas merci à vous de participer.
On en fait d'autres ?
Ah oui, encore une petite chose à vous dire.
Si vous avez envie de vous confectionner le porte aiguille en forme d'étoile du jeu précédent,
postez un petit commentaire dans ce sens,
et je vous enverrai l'intégralité des explications publiées dans la Mode Illustrée.
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Que diriez vous de quelques petits jeux cet été ?
L'idée m'en est venue en feuilletant (encore et encore ) mes vieux magazines des années 1870-1880
Je suis toujours admirative devant les objets que ces dames confectionnaient elles mêmes à la fin du XIXème siècle.
Il s'gissait toujours de joindre l'utile à l'agréable, de favbriquer et de décorer les objets du quotidien.
Certains sont complètement oubliés, mais d'autres servent encore aujourd'hui, et parfois nous les fabriquons toujours nous mêmes.
Alors voilà, je vous propose deux objets
à vous de deviner ce que c'est
Le premier, tout en hauteur que vous voyez en haut de ce billet, mesure environ 4 cm de large sur 8 à 10 cm de hauteur.
Il est recouvert de taffetas brun brodé au point russe avec de la soie brune de nuance claire.
Il s'ouvre en étoile, mais je ne peux pas mettre l'image de l'objet ouvert pour l'instant, son utilisation en serait trop évidente
Après l'objet tout long, voici l'objet tout rond (ou presque).
Sa taille n'est pas précisée dans la revue, mais je suppose qu'il fait environ 15cm.
Comme vous le voyez, le dessus est tricoté ... en laine rose précise l'article.
Ce sont deux objets sont tout à fait courants encore aujourd'hui (sous d'autres formes ... mais ils servent).
J'espère que ce petit jeu vous amusera
Et comme d'habitude avec moi ... y a rien à gagner
Mercredi 7 juillet 2010
la réponse est juste après cette petite fille
de 1870 en "tenue de gymnastique"
Et bien vous n'avez pas manqué d'imagination .... ni d'humour
Bravo à tous ceux et celles qui se sont lancés
Pour le premier objet mystère,
beaucoup d'entre vous avaient effectivement deviné qu'il s'agissait
d'un porte-aiguilles
La Mode illustrée du 8 mai 1870 explique en détail sa fabrication.
Je vous résume : un socle formé de 3 cartons de tailles légèrement différentes pour obtenir l'arrondi, et collés les uns aux autres.
Puis 5 branches decarton coupées en pointe et qui seront reliées au socle par un système d'élastiques.
Je vous ai déjà parlé de la décoration extérieure. A l'intérieur de chaque branche on fixe une pelote (garnie de ouate) sur laquelle on aura brodé le numéro des aiguilles
(j'adooooore ce détail ),
On fixe aussi au centre une grosse pelote ronde pour les épingles, avec un trou en son centre pour le mat.
Ce dernier est en bois, on fixe une boule en haut et on recouvre le tout de taffetas brun, puis on orne d'une soutache d'argent.
Enfin, sur une branche, on attache un petite anneau recouvert de soie brune, destiné à maintenir l'étoile fermée.
Le deuxième objet mystère
est ... tout simplement
une éponge !!!!!!
La même revue explique que cette éponge servira
pour les "bains destinés aux enfants".
Elles se compose d'un coussin rond bombé fait avec des bouts de laines de toutes sortes défilés.
On recouvre ce coussin d'une enveloppe tricotée à l'endroit de laine rose, sur laquelle on place une seconde enveloppe pareille faite avec de la laine blanche .
Les deux enveloppes sont assemblées par des mailles simples au crochet, suivies d'un petit picot rose toujours au crochet.
Mazette !!! on fabriquait ses éponges !!!
Pourquoi ?
les vraies éponges naturelles sont utilisées depuis très longtemps et devaient être connues.
Trop chères ?
Pourquoi leur préférer cette éponge tricotée et bourrée de bouts de laines qui risquait d'être un peu rèche,
et qui devait très mal sécher ?
Et puisqu'on faisait ses éponges, on faisait aussi ses
gants de toilette !!!
Voici donc un "gant pour savonner", fait d'un carré de flanelle blanche double de 20 cm, arrondi sur les côtés, festonné en laine rouge sur les bords et brodé au point russe.
On fait une boutonnière sur un angle et on pose un bouton sur l'angle opposé.
L'usage devait en être nouveau car la revue (10 avril 1870) trouve utile de préciser qu'il faut
"fermer le bouton par dessus la main quand celle-ci veut savonner;
on frotte le savon sur la flanelle avant d'employer celle-ci"
ben vi .... c'est mieux quand c'est dit .... on se pose moins de questions
Si ça vous plait, j'ai cherché (et trouvé ) plein d'autres jolis objets mystères que je vous proposerai de deviner cet été.
Et enfin, un grand grand grand merci pour tous ces petits mots gentils que vous m'avez laissés pendant cette pause.
Même si je n'ai pas répondu à chacune, cela m'a beaucoup touché.
Avec ces petits jeux d'été, je vais essayer de reprendre mes marques sur ce blog oublié .
Je compte bien aussi refaire de "vrais" articles, mais en essayant de garder un rythme plus raisonnable pour moi
Papillon et moi même vous souhaitons un Bon été 2010