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    Les collectionneurs de timbres ou les numismates par exemple sont à l'affût de la pièce rare : le timbre édité en toute petite série ou le tirage d'un billet comportant une erreur.

    Et bien les dentellières-collectionneuses de fuseaux ont aussi leurs pièces rares, leurs petites séries, leurs séries "ratées"

    Vous devriez voir le sourire ravi de la collectionneuse de fuseaux quand elle tient dans sa main ....

    un fuseau Cottier

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    ah ben oui ... on voit mal .... je sais ....
    because au moment où j'ai voulu prendre la photo du fuseau dans la main de la dentellière
    ...
    il a été odieusement 'rapté' par Papillon

    Une image insoutenable ....
    La police est sur l'affaire
    Je vous tiendrai au courant


    Tant pis, vous l'avez vu sur la photo du haut, en début d'article.

    Bon alors, pourquoi dit-on fuseau  "Cottier"   ?




    Et bien ce fuseau a été inventé par un certain
      Monsieur Jacques Cottier
     de Craponne.

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    Et pourquoi ce Monsieur Cottier était-il si fier de ses fuseaux ?

    Car pour être honnête, ils sont plutôt moches,
    z'ont une drôle de forme de tonneau avec un long cou maigre
    Sont même pas joliement décorés

    Alors ?


    Et bien  Monsieur Jacques Cottier, comme tous les fabricants de dentelle,  tenait à ce que les dentellières lui remettent
    des dentelles propres.

    En effet les dentelles étaient vendues sans être lavées au préalable, pour éviter de les déformer.
    Et pour avoir une belle dentelle immaculée, il faut travailler avec un beau fil immaculé.

    Mais ces mêmes marchands ne voulaient pas fournir le fil aux dentellières (de peur qu'elles ne fassent des dentelles qu'elles vendraient pour leur propre compte), 
    Ils  leur demandaient donc d'acheter leur fil.

    C'était une grosse mise de fond, alors elles avaient tendance à acheter le fil le moins cher au dépend de la qualité et elles cherchaient à ne pas en perdre un seul centimètre, même s'il était un peu abîmé ou sali.  

    Il y avait aussi les dentellières moins soigneuses qui touchaient leur fil avec les mains ....
    mains qui venaient juste de touiller la soupe ....
    forcément.... ça salit.

    De plus, elles travaillaient près des cheminées, des cuisinières à charbon, à la lumière des bougies, des lampes à huile ou à pétrole, autant de choses qui n'aidaient pas à garder le fil blanc.


    Alors Monsieur Cottier s'est dit que plutôt que d'enrouler le fil autour du fuseau,
    à l'air libre, sans protection,
    peut être pourrait-t-on le protéger
    DANS le fuseau.


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    Il inventa donc ce fuseau creux qu'on pouvait dévisser pour y loger une toute petite bobine de lin.

    Un petit trou dans le fuseau pour sortir le fil, deux morceaux de caoutchouc pour le coincer jusqu'à la tête, et enfin un autre petit trou dans la tête du fuseau pour y passer le fil, comme dans le chas d'une aiguille.

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    Ce système avait un autre avantage, celui d'éviter la corvée de l'embobinage des fuseaux.
    Jacques Cottier va proposer deux tailles différentes (je pense que celle que je vous présente est la petite, mais je n'en suis pas sûre)

    L'idée était excellente et fut de nombreuses fois primée, notamment à l'exposition universelle de Paris en 1900 !
    c'est pas rien quand même  !


    Mais si le fuseau Cottier plaisait beaucoup au jury dans les expositions, ce n'était pas du tout la même chose avec les dentellières qui ne l'ont jamais vraiment adopté.


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    Parce que bien sûr, si on avait des fuseaux Cottier,
    il fallait acheter le fil en petites bobines faites exprès,
    vendues dans la ravissante petite boîte que vous voyez sur la première photo

    ....  charmant tout ça, mais horriblement cher !

    dans son comm', Thomas m'a appris que ces fuseaux n'étaient pas vendus mais loués, et restaient la propriété de Cottier (merci pour l'info)



    De plus, ces fuseaux qu'on dévisse et qu'on revisse sont fragiles.

    Et puis, bien que je n'ai jamais essayé de travailler avec, vous ne m'enlèverez pas de l'idée qu'ils ne devaient pas être très pratiques.

    Je ne suis pas sûre que le fil était vraiment bien tenu par ces deux petits bouts de caoutchouc.
    N'avait il pas tendance à se dérouler plus vite que prévu dès qu'on tirait un peu trop dessus ?
    et quand le fil était trop long, pour le raccourcir, pas possible de le re-enrouler en le faisant rentrer à nouveau dans le coeur de la petite bobine
    (Dans sa notice Jacques Cottier dit qu'il faut pincer le surplus entre les deux caoutchoucs ... bof ...)



    Beaucoup d'honneurs et très peu de ventes,

    la production des fuseaux Cottier fut donc très limitée dans le temps

    .... c'est ce qui fait tout son succès aujourd'hui



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    Fuseau " Cottier "
    C'est comme le Port Salut  ...  c'est écrit d'ssus


    Si vous voulez vous amuser à lire toute la notice du fuseau Cottier,
    c'est ici, chez Sophie



    Lisez aussi les comm' de thomas sur cet article, entre autre sur l'utilité du fuseau Cottier comme barrière contre les microbes  

    A la lumière de ce comm', je pense que mes Cottier sont le petit modèle pour amateur (étant donné le joli carreau chic qui les accompagnait)





    Et ne manquez pas aussi de lire ici le comm' de Thomas sur l'article des fers à coque,  expliquant comment une repasseuse peut s'y prendre pour juger de la chaleur du fer. Super !














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    Voici un   

    fer à coque



       vouiiiiii .....  et j'en fais quoi , moi, de ce fer à coque ?  


    et bien vous allez vous en servir pour gonfler les coques de vos rubans bien sûr !
    comment avez vous pu vous en passer jusqu'à maintenant  ?


    Bon, allez, soyons sérieux : il s'agit donc d'un petit instrument de repassage avec une tête en fer en forme d'oeuf, et un long manche terminé par une poignée en bois qui permettait de ne pas se brûler quand on retirait le fer de la braise.

    Celui que je vous montre fait 30 cm de long par exemple, mais il en existe de toutes les tailles, avec des têtes parfois énormes ou minuscules.

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    Leur nom vient du fait qu'ils servaient beaucoup à mettre en forme
    les "coques" des rubans
    c'est à dire les boucles des noeuds faits avec des rubans

    Et oui, les noeuds et les rubans ont longtemps été un élément très apprécié pour orner les toilettes, on en mettait partout, on s'en couvrait parfois de la tête au pied

    Ainsi donc, selon la taille du ruban, il fallait bien sûr un fer à coque plus ou moins gros pour donner du gonflant aux boucles.




    On trouve souvent ce type de fer dans les brocantes, mais rarement le petit socle en bois qui va avec.

    Il  s'agit généralement d'un petit socle rond avec un trou au milieu dans lequel on piquait le manche en bois, après avoir fait chauffer le fer sur la braise.
    Ainsi le fer était-il à la verticale, et la repasseuse n'avait pas besoin de le tenir : elle avait les mains libres pour manipuler les rubans et se servir de la boule pour les repasser et les mettre en forme.

    Ce fer ne servait pas qu'aux rubans, il servait aussi beaucoup à donner du gonflant aux manches ballon, aux bonnets de dentelle, tous ces éléments si difficiles à repasser avec un fer plat qui écrase tout.

    On les appelaient aussi parfois fers à bouillonner


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    Pour l'avoir essayé, je puis vous assurer que c'est vraiment magique pour donner du volume aux petites manches des anciennes robes d'enfants par exemple, aux dentelles froncées, aux coiffes ...

    Non, non, je n'ai pas mis mon fer coque sur la braise .... j'ai investi dans un fer ultra moderne

    " le fer à coque électrique universel "
    le Coq Babeth "



    "Ultra moderne" est peut être un peu exagéré, dans la mesure où ce fer date des années 1950.

    C'est à la fois très loin et très proche : dire que dans les années 50, on avait encore besoin de fer à coque, au point d'en créer une version électrique !


    Il est donc électrique, plus besoin de braises, et en plus vous avez vu :  il se tient droit tout seul !





    En position droite, le mode d'emploi dit qu'il est parfait pour "les velours, tissus gaufrés, nids d'abeille, smocks, voilettes, manches ballon, bouillonnés large"



    Mais en plus, le coq Babeth est équipé d'une astuce technique révolutionnaire :
    une béquille


    Vous êtes abasourdi(e)s  n'est-ce pas ?

    C'est normal, car imaginez que cette béquille, qui tourne autour de l'axe, vous permet de le pencher de tous les côtés!

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    Ainsi, la pointe en l'air comme sur la photo , il convient pour "toutes les fronces, volants de rideaux et autres, petites dentelle type Valenciennes".


    En position 3, pointe en bas, il servira aux 'hauts des manches, bouillonnées étroits, fronces entre les smocks, soutien-gorge, casquettes, mise en forme du feutre".



    En position 4, position couchée, il servira à "certains bouillonnés et les bords roulés des chapeaux".


    Enfin en position 5, à l'envers, on le prendra à pleine main pour "les pointes de col et l'ouverture des coutures"





    Ce fer a remporté  un "gros succès aux salons des arts ménagers" précise la notice
    et il fut médaillé d'or à Paris en 1950 et Bruxelles en 1953
    non mais .....


    mon fer coq  nécessite aujourd'hui un petit transformateur (merci Eric ) car il marche au 210.
    Mais j'ai vu qu'il en existait qui fonctionnaient au 220v , et je sais même qu'il s'en est fait avec thermostat  !
     oui madame !
    hyper pratique le thermostat (because le mien, je suis obligée de le débrancher  régulièrement pour ne pas qu'il chauffe trop et brûle les dentelles)

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    La notice du Coq Babeth parle de chapeau
     et il semble effectivement que les fers à coque aient aussi servi aux chapeliers pour
    coquer
    c'est à dire à "donner une forme arrondie aux bords d'un chapeau"

    Dans leur "dictionnaire des textiles", M Baum et C Boyeldieu parlent du 
    coq 
    "petit fer à repasser à manche, il est terminé par une pièce sphérique ou oblongue, servant à tirer à chaud le tissu ou le feutre dans la fabrication des chapeaux"

    Je n'ai jamais su s'il s'agissait vraiment  du même fer que les fers à coques des repasseuses ?
    Si certain(e)s ont des infos plus pointues à ce sujet .....


    Si vous voulez vous régaler et voir toutes sortes de fers à repasser aux forme très inattendues parfois, vous pouvez vous plonger dans le petit ouvrage de F. Crestin-Billet : "La folie des fers à repasser" , vous y verrez entre autre bien sûr plusieurs modèles de fers à coque dont certains avec leur petit socle de blois.
    On trouve encore ce petit livre : 9,40€ , c'est pas une ruine.






  • Oui, c'est vrai ....  je ne suis pas très présente sur mon blog en ce moment

    mais, comme pour tout le monde je crois, le mois de décembre est un peu bousculé.

    Et puis l'article que je préparais cet après midi a été victime d'un problème technique    qui m'as bien mis la rate au court bouillon, et que je n'ai pas le courage de résoudre ce soir.


    Alors pour me faire pardonner et vous faire patienter, je vous propose une petite idée de cadeau de Noël
    .... quoi que, si vous voulez le faire pour l'offrir le 25 décembre.... va falloir être rapide





    Vous vous souvenez du petit nécessaire à Frivolité ?

    Dans le même style, voici un délicieux

    petit nécessaire à ouvrage


    paru dans la Mode Illustrée du 7 mai 1871.




    Je vous résume les explications données dans la revue :

    On le fait en maroquin noir et flanelle rouge.

    L'intérieur est garni de pattes destinées à maintenir les ciseaux et autres ustensiles de couture. Sur le côté opposé se trouvent des feuilles de flanelle destinées aux aiguilles.

    Au centre, on fixe une boîte devant contenir le fil, la soie, etc; le couvercle de cette boîte est garni d'une pelote dont le milieu, creusé, contient le dé à coudre.

    A l'extérieur et à l'intérieur, on orne le nécessaire d'une broderie au point russe.
    (Qu'est-ce qu'ils appelaient "point russe" à l'époque ????)




    Ça me fait toujours rêver ce genre de p'tites choses,  pas vous ?









  • Après mon  billet sur les Mouchoirs, peut être avez vous recherché, et retrouvé, quelques mouchoirs chers à votre coeur.

    Nous avons vu que les mouchoirs étaient des objets précieux, et ils étaient généralement soigneusement rangés dans de très jolis sachets à mouchoirs

    Je vous propose d'en admirer un, et peut être de le confectionner si vous vous en sentez le courage.... et l'envie, pour ranger votre mouchoir de communiante, le mouchoir de mariée de votre mère, grand mère ou arrière grand mère, le petit mouchoir brodé par votre fille à l'école pour la fête des mères ....

    Vous pouvez l'adapter aussi pour en faire un petit nécessaire à couture, ou un sachet pour les fuseaux par exemple .... je laisse parler votre imagination.



    En cliquant sur le petit dessin en couleur, vous aurez la grille






    Et voici le déatil des explications, tel qu'il était donné dans la revue La Mode Illustrée où j'ai trouvé ce modèle ....  très kitsch .... mais moi j'aime ....




    "On coupe d'abord un morceau d'étamine crème ayant 25cm de largeur et 47cm de longueur; on le replie; on exécute la broderie sur la partie supérieure.
    ....
    Après avoir terminé la broderie, on double le morceau avec de la satinette crème, et avec du satin bleu pâle doublé de ouate parfumée; on replie l'angle supérieur de la broderie; on le recouvre avec de la peluche crème;
    on découpe l'étoffe au dessous de la peluche; on encadre l'angle avec de la grosse ganse d'or; on y fixe une bande de satin bleu pâle prise en biais ayant 1/2cm de largeur, ainsi qu'une dentelle froncée ayant 6cm de largeur; on coud ce coin sur le sachet.

    Le coin encore libre de la doublure est recouvert avec du satin bleu pâle; on assemble l'étoffe du dessus et la doublure; on encadre le sachet avec une grosse ganse de soie bleue, nouée aux coins en bouclettes.

    On complète le sachet par un noeud fait en ruban de faille bleu pâle ayant 2,5cm de largeur, et par des rubans semblables cousus aux bords transversaux, servant à fermer le sachet."









  • Vous connaissez mon goût pour la mode ?

    Toutes les nouveautés, tout ce qui vient de sortir 
    il me le faut !


    D'ailleurs, cet après midi, je lisais très attentivement ma revue de mode préférée

    voui ...c'est vrai ....  j'ai un peu de retard dans mes lectures, elle est du mois d'avril



    heuuuuuu



    en fait, en regardant mieux, je me rend compte que j'ai un peu accumulé le retard  car elle est d'avril ....
    1896


    mais bon , aucune importance, j'ai vu une pub pour ça !

    oui ça !   c'que vous voyez la-haut .... hyper pratique , non ?
      

    Quoi !!!!!   vous savez pas c'que c'est ?


    bon,  j'vous laisse chercher, j'suis sympa, 
    tout le monde ne peut pas être "au top" comme moi



    Et  si vous trouvez pas, demain  je vous rajoute un petit indice

    J'vous en file un tout de suite d'ailleurs : ça n'a pas de rapport avec la dentelle .

    allez, au boulot, on se creuse les méninges !







    Ça y est, on est "demain", alors voici mon indice  !!!!!

    Hier je vous ai montré l'invention de 1896,
    mais en 1882, on avait déjà inventé un objet pour le même usage,
    Il est là, à gauche ....



    Ahhhhh  c'est facile maintenant, non ?


    Non ?  j'ai l'impression que vous faites la grimace ?
    Vous trouvez que c'est pure méchanceté de ma part, hein ?
    du pur sadisme !
     





    hi hi
    alors pour me faire pardonner, voici 4 indices supplémentaires :

    C'est un accessoire qu'on voit ! (inutile donc de déshabiller la dame ... )
    Un seul suffit.
    C'est plutôt fait pour porter à l'extérieur.
    La publicité dit que ça évite d'avoir des crampes .

    Je suis au boulot, alors je vais pas pouvoir vous répondre au fur et à mesure,
    mais la Solution est pour ce soir !







    Et voilà la réponse : il s'agit d'un

    Saute-ruisseau

    aussi appelé "Suivez moi jeune homme"

    ou encore, de façon moins poétique mais plus explicite, un "relève-jupe"


    Pour ne pas salir leur longue jupe lors des promenades, les dames étaient obligées de les soulever légèrement.

    Cette petite pince leur permettait de tenir la jupe relevée :
    celle de 1896 était attachée à une cordelette fixée à la taille.
    Pour celle de 1882, la petite chaînette remplaçait la cordelette.


    J'ai vu deux explications sur la façon d'utilser cet accessoire :

    La première laisse entendre que la cordelette était assez longue pour ne pas relever la jupe sans qu'on y touche.
    La dame devait donc tirer sur la cordelette pour soulever le bas de la robe.
    Cela lui évitait de se baisser (ce qui était tout à fait inconvenant !) mais, dans cette hypothèse, elle ne devait pas lâcher la cordelette pour maintenir la jupe relevée.

    La deuxième implique que la cordelette était assez courte, et que la dame pinçait le bas de sa robe quand c'était nécessaire.
    La jupe restait ainsi relevée sans qu'elle ait besoin de tenir quoi que ce soit, laissant ses mains libres.







    Cette deuxième explication semble mieux correspondre à ce qu'en dit la Mode Illustrée (d'où sont issues ces gravures) puisque la chaînette du saute ruisseau de 1882 est assez courte,
    et qu'ils précisent bien dans la publicité de 1896 que ce système évitait les crampes,
    ce qui veut dire que la dame n'avait pas besoin de tenir sans cesse sa robe relevée.










    L'image n'étant peut être pas très nette, je vous recopie le texte de 1896 :

    Laquelle de nos lectrices n'a jamais eu à se plaindre de la fatigue occasionnée par le fait de relever sans cesse sa jupe en marchant ?
    Ce maintien est parfois si lassant que l'on arrive à éprouver de véritables crampes.
    Le petit appareil que nous donnons ici supprime cet ennui.
    ...

    Et voici les explications données pour l'utilisation du saute ruisseau de 1882 :

    Par la forme et le volume, c'est une sorte de chaîne ne montre pouvant être mise dans un porte-monnaie.
    La chaînette qui compose se relève jupe se termine à chaque bout par un porte-mousqueton anglais qui, légèrement pressé, saisit un anneau qui a été fixé vers la ceinture; et par l'autre extrémité, le porte-mousqueton se rattache à plusieurs petits anneaux cousus sur la robe aux différentes places qui permettent de la draper gracieusement, de telle sorte que ce relève-jupe est à la fois un objet d'utilité et un ornement de toilette.


    Je fais remarquer que le la Mode Illustrée de 1882 et 1896 est bien placée pour savoir comment on s'en servait et comment cela s'appelait; hors ils ne parlent que de" relève-jupe", sans faire allusion aux autres noms.

    Sont-ce des appellations tardives, ou avaient elles une connotation un peu trop coquine pour être utilisée dans une revue "de qualité" ?








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