• chebka50 p250


    Je me permet de vous "infliger" une petite suite à mon article sur la Chebka pour vous parler d'une dame dont je ne connais rien d'autre que ses modèles de dentelle

    ... mais quels modèles !



    Je vous ai déjà raconté que sous le protectorat français, la dentelle Chebka trouvait ses débouchés en France bien sûr mais il fallait pour cela qu'elle se plie au goût européen .... qu'elle renie un peu ses origines.

    Pour que le dentelle Chebka plaise, on lui donnait un faux air de Venise ou de Cluny, comme le petit bavoir rose que je vous ai montré dans l'article précédent, ou comme ce napperon ovale que l'on peut vraiment prendre pour du Cluny.

    chebkacluny p300




    Oh oui, c'est joli ...  très joli ... mais tellement passe partout, ça ressemble tellement à toutes ces dentelles commerciales qui se sont faites par milliers au XIXème et début XXème siècle, 
    ces dentelles qu'on voit ... et qu'on oublie.





    Et puis j'ai découvert les modèles créés par Madame Seyrig.

    Avec beaucoup de sensibilité,  avec un dessin assez moderne et innovant pour l'époque, cette dame a su garder à la Chebka toute ses spécificités techniques, ses motifs et points traditionnels,

    mais surtout elle lui a laissé son âme,
    sa culture,
    ses racines,
    ses paysages
    .



    Il y  d'abord
    ce magnifique rideau des mille et une nuits
    que j'ai mis en tête de ce billet.



    et puis il y a ....

    chebka52 p500


    Mosquée Kairouan p300




    Il y a par exemple ce grand chemin de table, dans lequel je vois la cour et les dômes d'une mosquée, 
    la mosquée de Kairouan bien sûr.













    chebka51 p350



    chebka 031 p200
















      Il y a ce napperon aux rudes motifs anguleux, dans lequel je retrouve les motifs rouges des poteries  modelées et peintes par les femmes de Sejnane








    chebka ksar p500 Ribat Sousse p250






    Il y a  cette grande nappe, où je vois des Ghorfas, ces greniers à étages qui servaient à garder le grain, les olives ...


    ou bien j'y vois encore les rempart des vieilles citées, comme ceux du ribat de Sousse













    il y a ... oh il y en a encore bien d'autres ....
    mais si je mets trop d'images, mes lectrices se plaignent que l'article met trop de temps à s'afficher, alors ... 






    Merci Madame Seyrig. vous avez su résister aux motifs stéréotypés, vous avez su, tout en lui gardant son âme arabe, créer pour cette dentelle des dessins nouveaux (comme d'autres l'ont fait pour d'autres dentelles en France ou en Allemagne à la même époque à peu près).

    Je ne sais pas si vous avez pensé réellement à tout ça en faisant vos dessins, mais je suis certaine que vous deviez beaucoup aimer la dentelle ...  et beaucoup aimer la Tunisie 



    Pardonnez moi la très mauvaise qualité des photos, mais je n'avais que ça : ce sont en fait des photocopies d'un livre de 1931 "Dentelles et Broderies Tunisiennes" par A Deplanche ..... livre que j'aimerais bien un jour trouver "en vrai" , livre qui m'a permis, entre autre de découvrir cette créatrice.




  •  



    Mesdames et Messieurs,

    nous allons assister aujourd'hui à un grand match opposant

    l'équipe d'Argentan entraînée par le célèbre Lefébure,

    contre l'équipe d'Issoire accompagnée de son entraîneur Lescure.



    Dans ce match à l'aiguille, l'équipe d'Argentan est bien sûr donnée favorite, mais le challenger est bien décidé à se battre jusqu'au bout !



    Dans une revue de 1909 (non, non, pas une revue sportive) il est question du 3ème concours organisé par "Dentelle de France".
    "Dentelle de France" était une association, un groupe de "femmes de goût" dit l'article, qui s'était donné comme mission de sauver la dentelle à la main face à la dentelle mécanique.

    Ce qui est tout à leur honneur, c'est qu'elles avaient compris qu'il était inutile de copier toujours et encore les dentelles anciennes, et les concours qu'elles organisaient visaient à utiliser les techniques classiques, mais à "les rénover en des compositions inédites" .

    Elles voulaient des dentelles qui puissent être utilisées en décoration d'intérieur ou dans l'habillement, la mode de l'époque étant encore très consommatrice de dentelles.

    Mais elles insistaient pour avoir  des compositions innovantes et modernes.

    Vous souriez peut être à l'idée d'une composition "moderne" de 1909, et pourtant ....


    Cette année là, les candidats pouvaient faire :

    une écharpe,  une nappe à thé,  un mouchoir ou bien encore un dessus de coussin.






    Pour les écharpes, le deuxième prix a été décerné à cette pièce à l'aiguille présentée par les célèbres établissements Lefébure en Normandie, et  exécutée par les ouvrières de l'école d'Argentan.

    Comme toujours dans les dentelles Lefébure, c'est d'une virtuosité et d'une perfection technique indiscutable, on s'accorde pour dire que "c'est très joli" ....  mais là, je trouve que le résultat est banal.
    Où est l'innovation ?

    Nos "femmes de goût" lui ont quand même décerné un prix .... et un autre prix à un mouchoir que l'article lui même dit être très classique
    (et dont je ne vous montrerai pas la photo .... par conviction personnelle )

    Pfffff  les décisions de l'arbitre ne sont pas toujours compréhensibles !


    Mais pour l'instant le score est donc en faveur d'Argentan :    

    Argentan  2       Issoire 0

    Issoire va-t-elle réussir à remonter le score en deuxième mi-temps ?


    Ma belle découverte  dans cet article, ce sont les dentelles dessinées par un certain Monsieur Lauret, et exécutées par les élèves de la "Gergovia".

    La Gergovia était une école de dentelle qui fut fondée en 1906 par M. Lescure, marchand de dentelle à Paris. On y enseignait aussi bien la dentelle aux fuseaux que la dentelle à l'aiguille. L'école a fermé en 1914 , à la mort de son fondateur.

    Voici trois pièces proposée lors de ce concours, toutes trois dessinées par M. Lauret et exécutées par la Gergovia :


    Une dentelle pour coussin (1er prix)
    L'article dit qu'il s'agit d'une   "composition délicate et savante; ses ornements floraux sont élancés et déliés et les jours sont répartis avec bonheur"

    Je  trouve effectivement qu'il est très élégant et a beaucoup d'allure. Moi qui ai la possibilité de regarder la photo (même mauvaise) à la loupe, je suis sous le charme. Il y a de l'élégance, du relief, de la force.





    Cette  nappe à thé obtint le deuxième prix
    et l'article dit :  "elle possède un décor archaïque très vigoureux".

    Et bien oui, la dentelle, ça n'est pas forcément des petites guirlandes de fleurs et des petits papillons, une dentelle peut avoir de la VIGUEUR !






    Enfin, voici la photo d'un deuxième coussin bien qu'il n'ait pas eu de prix.
    Je trouve la dentelle, et notamment les motifs en croissants, magnifiques.
    La bande de broderie au milieu va très bien avec l'ensemble, mais par contre je suis moins convaincue par la broderie qui est autour.
    Cependant, on voit la broderie noire sur la photo, alors que l'article dit qu'elle est en soie jaune d'or, et peut être le rendu était-il très différent en réalité.


    Alors, qu'en pensez vous de ces trois dentelles ?

    Même si la qualité des photos ne permet pas d'apprécier le détail, on peut malgré tout juger de la composition.

    Ca plait ....  ça plait pas ....  mais ce sont trois dentelles originales, uniques, elles ont un mouvement et une force indéniables.

    Quand je vous disais qu'il ne faut pas sourire de la "modernité de" 1909
     Même en 2009, peut être certaines d'entre vous ont-elles eu un petit mouvement de recul devant ce type de dentelle inhabituel, très dense, notamment la nappe à thé ?
    Mais regardez la encore, et vous verrez, plus on la regarde, et plus on l'apprécie.

    Il y a peut être malgré tout des maladresses, quelques lourdeurs, mais au moins M. Lauret a osé.
    Il a essayé de donner une nouvelle vie à la dentelle, de lui donner sa place dans les mouvements artistiques de son époque.
    A une dentelle qui au XIXèmesurtout se contentait souvent d'être élégante, raffinée et jolie, il a voulu donner du caractère, de la personnalité, au risque de choquer.

    Et je suis sûre que dans quelques temps, vous vous souviendrez de ces 3 dentelles d'Issoire, alors que le motif de l'écharpe Lefébure, c'est moins sûr .... d'ailleurs déjà là, maintenant, tout de suite, vous souvenez-vous de son dessin, de sa composition .... pas très bien, n'est-ce pas ?

    Les "femmes de goût" ont décidé qu'il y avait match nul, elles ont décerné 2 prix à chacun

    Argentan contre Issoire - Match nul : 2 partout

    Je pense surtout qu'elles étaient fines politiques :
    L'article dit que l'association était soutenue entre autre par le député de Normandie .... peut être sa présence et la célébrité des établissement Lefébure ....
    D'autre part, M. Lescure, fondateur de la Gergovia, était président de la chambre syndicale des dentelles et broderies de Paris, alors  ....




    En tout cas moi, sur ce match de 1909, 
     je donne Issoire gagnant haut la main
    pour son effort de recherche et d'innovation évident !!!!!




    Et vous, si vous aviez été une de ces "femmes de goût"
     (ce que vous êtes d'ailleurs    !),
    pour qui auriez vous voté ?




    Si vous voulez en savoir plus sur la dentelle à l'aiguille d'Issoire et l'histoire de la Gergovia, vous pouvez consulter ICI le livre "Dentelle de France" de M Fouriscot, un chapitre leur est consacré.

    Ou encore
    LA dans un ouvrage collectif sur l'Auvergne.







  • Pour vous, un brin de muguet de mon jardin,
    mais juste en photo, car il était tellement tendre, blotti dans la rosée, si bien caché ... que je n'ai pas eu le courage de le cueillir et je vais le laisser vivre sa vie de "brin de muguet libre".


    Attendez d'avoir un petit moment de tranquillité devant vous pour suivre les liens proposés dans cet article, car je vous offre une ballade sur le net, à travers des blogues ou sites amis, à la recherche non pas du muguet, mais des dentelles contemporaines.


    Vous êtes bien installé(e)s ?  La visite peut donc commencer.


    Le Festival d'Honschoote (mars 2009)

    Chez Rosanna, un reportage sur le festival d'Honschoote avec une page spéciale de créations contemporaines 
    Pensez à cliquer sur "détail" pour admirer par exemple toutes les tonalités de l'éventail de Marie Paule Huyghe, ou les libellules de Muriel Verbrugghe. 

    (un petit coucou perso à  Véro Zim , aussi bonne dentellière aux fuseaux qu'à l'aiguille !! )
    ICI

    D'autres photos sur le site des organisatrices (n'hésitez pas à cliquer sur les photos pour les agrandir )
    ICI



    L'exposition "Art mural textile : la dentelle contemporaine" au Musée textile de Haute Alsace.

    Karine nous propose de la visiter avec de très belles photos (mais vous avez jusqu'au 6 septembre 2009 pour y aller vous aussi)
    Cette exposition vous permettra d'admirer des oeuvres de Marie-Thérèse Bonniol, Didier Noisetier, Catherine Parfait-Mazé, Pierre Varenne et Danièle VanschelleMarie
    ICI
    Sur le site du Musée, en bas à droite, une autre oeuvre de Pierre Varenne
    ICI



    Le congrés des dentellières allemandes à Villingen (avril 2009)

    La dentellière Mosane nous propose un petit reportage.
    Regardez entre autre les deux dernières photos, avec l'interprétation d'une peinture en dentelle, j'aime beaucoup aussi la dentelle juste au dessus, ainsi que les deux dentelles de Flandre en haut, et  ..... enfin, bref, regardez TOUT, c'est plus simple ...
    ICI

    D'autres photos chez Roselyne
    ICI

    Et enfin bien sûr vous pouvez faire défiler les photos du reportage des organisatrices sur le site du Deutscher Kloppelverband
    ICI
    (j'ai vu qu'il ont édités de nouveaux livres .... dont un sur le Flandre .... vais pas tarder à me ruiner, moi, je l'sens ...)





    Peut être n'êtes vous pas sensible à la dentelle contemporaine ?
    Pour tout vous dire, je ne l'étais pas non plus pendant très longtemps, ce n'était pas pour ça que j'avais  voulu apprendre cette technique, c'était pour les dentelles d'autrefois.

    Mais petit à petit , l'oeil s'habitue, devient réceptif à une oeuvre ...  et puis à une autre ....
    Et surtout, quand on veut commencer à créer ses propres dentelles, on se dit à quoi bon refaire des modèles identiques à ceux faits dans le passé ? Nous vivons dans un autre siècle, nous avons d'autres choses à exprimer, nous devons parler notre propre langage, inventer la dentelle de NOTRE époque.

     Et c'est ce que ces artistes arrivent à faire, ils osent, ils retravaillent la dentelle, ils essayent de nouveaux matériaux, des techniques "folles" ....   quelle imagination !
    Tout ne me plaît pas forcément pour autant, mais il y a des choses tellement belles ...  que je me sens toute petite.

    Comme je le répète souvent, la dentelle est une permanente leçon d'humilité !






  • A travers cet exemple d'angle réalisé selon le principe exposé dans l'article précédent ( Créer un angle pour une dentelle linéaire) , je voulais vous faire découvrir un petit livret que j'aime beaucoup et qui propose des dentelles Torchon Salzbourgeoise du 19ème siècle.



    "Salzburger Klöppelspitzen Reihe"  de Monika Thonhauser (*)

    C'est un livret (grand format !) qui propose 8 modèles de dentelles Torchon  du Musée Folklorique de St Gilgen.
    Elles sont travaillées en lin 60/2 ou 80/2, font de 8cm à 20cm de large, et demandent de 35 à 94 paires de fuseaux.



    Je me souviens qu'autrefois, je n'achetais pas certains livres, sous prétexte qu'il n'y avait pas les angles,  même si les dentelles proposées était superbes.
    Et du coup, je préférais acheter des livres ordinaires, avec des modèles ordinaires, sous pretexte qu'il y avait des angles.
    Avec ce principe, je serais passée à côté de l'ouvrage de Monika Thonhauser .

    Ne vous laissez pas impressionner par le nombre de fuseaux, ce sont des dentelles très simples, à bord droit, avec juste les points classiques de la dentelle Torchon (mat, grille, fond à la rose, fond mariage et fond épingle close). Les motifs sont cernés d'un très gros cordon.

    Bien sûr, plus il y a de fuseaux, plus c'est long à faire, mais ce n'est pas plus compliqué.
    De toutes les façons, la dentelle .... c'est long à faire. 
    Alors autant passer quelques heures de plus et faire une pièce exceptionnelle, originale, de qualité, plutôt que de passer un peu moins de temps et faire la dentelle banale que l'on retrouve partout, dans tous les couviges.
    Croyez moi, votre satisfaction ne sera pas la même.

    Pour en revenir à notre ouvrage, je trouve que, malgré, ou plutôt grâce à leur simplicité, ces modèles ont une très grande classe.
    Ils sont loin de ces modèles de dentelle Torchon  "fourre tout" que l'on trouve aujourd'hui, où les créateurs se plaisent à faire des dessins très compliqués, pour montrer leur virtuosité et leur connaissance de centaines de fonds différents, avec comme résultat un dentelle "embrouillée", sans véritable dessin qui accroche le regard.


    Bon ... ça, c'est ma vision personnelle ... chacun fait ce qui lui plait bien sûr.




    (*) Salzburger Klöppelspitzen Reihe - Monika Thonhauser - Heimatkundliches Museum St. Gilgen
    Le livret comprend de très belles et grandes photos, les cartons, les schémas en couleur . Il est en plusieurs langue, dont le français.
    C'est loin d'être une nouveauté (1998) mais on le trouve encore chez Barbara Fay entre autre :  http://www.barbara-fay.de/j/




  • Vous êtes sûrement très nombreuses à connaître le Musée de la dentelle de Retournac.


    Vous le connaissez sans doute au moins pour ses pochettes de modèles anciens : de superbes modèles, une mise en carte parfaite, avec au dos l'histoire du modèle, son origine,  le tout très joliment présenté .






    (Photo Musée de Retournac)


    Mais Retournac, c'est d'abord un Musée abrité dans deux anciennes manufactures de dentelle,
    Ce sont des collections de dentelles, de dessins, d'outils, de métiers à dentelles mécaniques, etc.
    C'est la préservation des techniques, du savoir faire, de la mémoire de l'industrie dentellière.
    Ce sont aussi des cours, des démonstrations, des colloques, des publications ...




    J'ai découvert le travail de recherche de l'équipe de Retournac à partir d'une de leur publication : "Rose Ouilhon, leveuse de dentelle".
    Je ne résiste pas à l'envie de vous en parler tellement la lecture de cet ouvrage a été un vrai moment de bonheur.
    J'ai réalisé  tout d'un coup que l'industrie dentellière, ce n'était pas de la préhistoire, c'était hier, elle est encore toute chaude !
    Une des dernières leveuses de dentelles faisait sa tournée ... en moto !!!

    Un délice ce petit livre : on apprend beaucoup, on est touché (et on ri souvent) devant tous les témoignages, les objets, les documents présentés.




    Si vous ne connaissez pas le Musée de Retournac, si vous voulez voir leurs nombreuses activités, et toutes les merveilles qu'ils nous proposent,

    allez visiter leur très joli site    ici 



    Mais personnellement, ce que j'admire le plus dans le travail de l'équipe de Retournac, c'est qu'ils ne sont pas uniquement les conservateurs de la dentelle ancienne : ils  ont une formidable énergie qui permet à la dentelle de rayonner, de s'exprimer de mille façons, de tisser des liens avec d'autres pays, d'autres artistes.
    Ils accueillent à bras ouverts la dentelle actuelle, la dentelle moderne, à travers de superbes expositions d'art contemporain

    Admirez par exemples ce qui est présenté dans ce document :  ici
    (Avez vous vu la boite d'insectes en fil électrique ?)


    Vous avez  tout vu ? la dentelle ancienne ? la dentelle contemporaine ?
    Alors je suis tranquille, vous venez de passer un très bon moment !

    Mais sachez maintenant que tout ce travail est en danger.
    Oui, si je vous en parle aujourd'hui, c'est parce que je viens d'apprendre que cette formidable aventure, toutes ces recherches, ces projets, risquaient d'être stoppés, faute de financement.

    J'espère que tous les intervenants trouveront une solution, qu'ils se rendront compte de la chance qu'ils ont d'avoir un tel patrimoine, et un patrimoine si intelligemment mis en valeur.

     (Pour plus d'explications sur la situation, vous pouvez regarder l'édition de France 3 du mercredi 4 mars en cliquant   ici  -  début du reportage à 2mn45  )



    Ce petit article n'a d'autre but que d'apporter mon modeste soutien à l'équipe du Musée, de clamer haut et fort combien j'apprécie tout ce qu'ils font, et combien je compte continuer à en profiter !

    N'hésitez pas à leur apporter votre soutien à l'adresse mail suivante :
    musee@ville-retournac.fr


    (photo Musée de Retournac)






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