• Après mon  billet sur les Mouchoirs, peut être avez vous recherché, et retrouvé, quelques mouchoirs chers à votre coeur.

    Nous avons vu que les mouchoirs étaient des objets précieux, et ils étaient généralement soigneusement rangés dans de très jolis sachets à mouchoirs

    Je vous propose d'en admirer un, et peut être de le confectionner si vous vous en sentez le courage.... et l'envie, pour ranger votre mouchoir de communiante, le mouchoir de mariée de votre mère, grand mère ou arrière grand mère, le petit mouchoir brodé par votre fille à l'école pour la fête des mères ....

    Vous pouvez l'adapter aussi pour en faire un petit nécessaire à couture, ou un sachet pour les fuseaux par exemple .... je laisse parler votre imagination.



    En cliquant sur le petit dessin en couleur, vous aurez la grille






    Et voici le déatil des explications, tel qu'il était donné dans la revue La Mode Illustrée où j'ai trouvé ce modèle ....  très kitsch .... mais moi j'aime ....




    "On coupe d'abord un morceau d'étamine crème ayant 25cm de largeur et 47cm de longueur; on le replie; on exécute la broderie sur la partie supérieure.
    ....
    Après avoir terminé la broderie, on double le morceau avec de la satinette crème, et avec du satin bleu pâle doublé de ouate parfumée; on replie l'angle supérieur de la broderie; on le recouvre avec de la peluche crème;
    on découpe l'étoffe au dessous de la peluche; on encadre l'angle avec de la grosse ganse d'or; on y fixe une bande de satin bleu pâle prise en biais ayant 1/2cm de largeur, ainsi qu'une dentelle froncée ayant 6cm de largeur; on coud ce coin sur le sachet.

    Le coin encore libre de la doublure est recouvert avec du satin bleu pâle; on assemble l'étoffe du dessus et la doublure; on encadre le sachet avec une grosse ganse de soie bleue, nouée aux coins en bouclettes.

    On complète le sachet par un noeud fait en ruban de faille bleu pâle ayant 2,5cm de largeur, et par des rubans semblables cousus aux bords transversaux, servant à fermer le sachet."








  • En avant première mondiale, je vous montre MON dossier Top Secret de dentellière

    Vous voulez que je l'ouvre ?

    Ahhhhh  mais pas question !
    C'est TOP SECRET, encore plus que la recette du Coca Cola ou que les plans de l'Airbus !!!!!


    Par contre .... ce que je vais faire, c'est vous apprendre à vous faire votre propre dossier Top Secret de dentellière

    Attention, prenez votre souffle, vous allez encore avoir droit à une de mes spécialités : l'interminable "article blabla"




    Je vous explique :

    Vous avez peut être eu la chance de tomber sur un tableau qui vous dit quel fil utiliser exactement en fonction du "pas", c'est à dire de la taille de votre carton.

    C'EST  GE - NIAL
    vous êtes RA - VIE



     oui mais ....  un jour, vous tomberez sur un autre tableau du même genre .... mais qui ne vous indiquera pas les mêmes fils !


    et là, vous passerez votre vie de dentellière dans le doute .... à collectionner des tableaux qui indiquent d'abord des tas de fils inconnus qu'on n'a pas, et surtout qui se contredisent !

    Alors, je vous propose de commencer à faire votre propre tableau, le seul digne de confiance.
     Il aura l'énorme avantage de correspondre à vos goûts et de n'indiquer que des fils que vous avez déjà, ou que vous savez vous procurer.



    Plutôt qu'un carnet ou cahier, je vous conseille un petit classeur dans lequel vous mettrez des pochettes transparentes
    Il faut qu'il soit JOLI , décoré, fleurs, oiseaux, ou papillons, aux couleurs vives,  c'est très important, pour le voir de loin, le retrouver facilement ...   et surtout pour se faire plaisir



    Ah oui, précision importante : cet article concerne les dentelles à fils continus et à réseau
    c'est à dire essentiellement Torchon, toutes les dentelles à fond clair, Flandre, Paris, Malines
    On verra plus tard pour le fil coupé.




    Vous ferez, au fur et à mesure, un tableau pour chacun de ces dentelles.
    Comme on passe toute par la "case Torchon", je vais encore une fois baser mon exemple sur le Torchon.




    Donc, avant de commencer une dentelle (avant même de coller le plastique bleu sur le carton), que ce soit un échantillon ou un "vrai" modèle que vous avez trouvé dans un livre , vous allez

    mesurer le pas de la dentelle


    Le "Pas", c'est la distance entre 2 points du réseau
    à mesurer à la verticale, c'est à dire sur une ligne parallèle à la lisière




    Vous aurez donc des dentelles Torchon avec un pas de 4mm ou de 6mm par exemple,  et bien sûr, il ne faut pas utiliser le même fil pour pour les deux.





    Je ne vous conseille pas de mesurer le pas sur une seule distance, c'est tellement petit qu'il y a trop d'inexactitude.

    En général, on mesure le pas sur 10 distances pour avoir une mesure plus fiable.

    Si vous n'avez pas 10 points bien alignés au milieu du réseau, car il y a de grandes chances que votre réseau soit interrompu par un motif, vous pouvez mesurer le pas sur 10 distances de la lisière (soit 11 épingles).

    Vous tracez un trait que vous mesurez, et vous divisez le résultat par 10 pour avoir le pas de votre dentelle.

    Si votre trait fait 4cm,  cela veut dire que le pas de votre dentelle est de 4mm.

    si si, j'ai fait ça de tête, sans calculette !     
    ouiiiiii, je sais, je suis trop géniale !

    Ensuite, en bon petit soldat, vous faite votre dentelle avec le fil que votre prof, ou le bouquin, ou la revue,  vous a dit d'utiliser ... sans discuter.






    A peine votre dentelle sera-t-elle terminée que vous irez remplir votre classeur secret.
    J'ai bien dit "à peine terminé", si vous attendez, vous ne serez peut être plus très sûre du fil ... et toute erreur sur ce cahier est une mini catastrophe !


    Voilà à quoi peut ressembler ce fameux tableau (c'est un exemple, vous vous organisez comme vous voulez)


    Dentelle Torchon

    Pas

    Fil préféré

    Essai

    Pour mémoire

    4 mm Lin Bockens  80/2
    (si on veut léger) 

    ou

    Lin Frésia 60/2
    (plus rustique)

    Lin Bockens blanc 80/2 : Très bien



    Lin Fresia écru 60/2 : un peu trop serré
    Cordonnet : coton perlé n°5 : trop gros

    Napperon carré donné à Tante Lucie




    Marque page de Tom avec le cordonnet bleu

    5 mm      



    Dans la première case, vous mettez le pas


    la deuxième .... on y reviendra, on la remplit en dernier


    la troisième vous mettez le fil que vous avez utilisé (ou les fils, si vous avez utilisé un cordonnet, notez le aussi) Mettez votre avis sur le résultat  : la dentelle vous a semblé un peu trop légère, avec des mats mal remplis, ce qui veut dire que le fil était trop fin, ou au contraire le fil était trop gros et votre dentelle trop serrée.
    Donnez votre avis sur le cordonnet aussi.

    Attention, je conseille de remplir ce tableau au crayon de bois, surtout si vous débutez en dentelle, car la dentelle que vous avez jugée très belle sur le moment ... peut être la jugerez vous différemment quand vous aurez pris de la bouteille.


    la dernière case sert à mettre un petit rappel de la pièce réalisée, pour vous souvenir de l'effet, du rendu. 
     Ce qui vous permettra aussi, quelques mois plus tard, quand vous irez déjeuner chez tante Lucie de jeter un petit coup d'oeil sur votre dentelle, et peut être que justement, l'expérience aidant, vous jugerez  maintenant qu'elle était trop serrée, et en rentrant vous irez rectifier votre tableau.


    Au fur et à mesure que votre tableau va se remplir, vous verrez qu'il y a une marque et une grosseur de fil qui est revenue plusieurs fois pour le même pas, et qui vous a toujours donné satisfaction, alors vous noterez ce fil préféré dans la deuxième case.

    Attention, il faut noter la grosseur ET la marque : et oui, un même numéro peut avoir un rendu différent selon les marques.
    Et même la couleur peut compter. Moi par exemple, j'utilise souvent du 80/2 pour le pas de 4mm, mais dans la gamme bockens en couleur, je prend le 60/2 pour le même pas.

    Vous pouvez bien sûr avoir plusieurs fils indiqués dans cette case, c'est tout à fait normal.
    Ce n'est pas une aberration que de mettre du 80/2 ET du 60/2 en face du même pas : cela veut dire que vous trouvez que les 2 rendent bien, c'est tout.
    De même que le 80/2 sera peut être votre fil préféré pour plusieurs pas différents.


    Rien ne vous empêche aussi de mesurer le pas des modèles faits par vos copines.
    Vous leur demandez quel fil elles utilisent (à condition qu'elles le sachent .... si elles ont pas l'air d'être sûres et vous sortent une vieille bobine sans numéro, oubliez !),
     de vous faire (discrètement) votre avis quand elles vous montreront fièrement le résultat
    et d'aller le noter en douce dans votre dossier secret.



    Ah oui, une autre petite chose : si vous aponcez, vous avez des petites chutes de dentelles.

     Vous pouvez épinglez une de ces petites chutes en notant bien le pas et le fil à laquelle ça correspond.

    Quand vous utiliserez votre classeur pour choisir un fil, c'est pratique de pouvoir voir et tripoter ces petites chutes pour bien se rendre compte du rendu.

    (d'où l'avantage des petites pochettes plastique pour pouvoir y glisser des morceaux de dentelles)






    Justement, comment utiliser ce classeur ensuite ?

    à quoi va-t-il vous servir ?




    1ère utilisation : vous avez un carton d'une taille bien précise, et vous voulez savoir quel fil utiliser

    C'est simple, quand vous trouverez un joli modèle pour lequel le fil n'est pas indiqué (ou bien qui vous indique un fil  que vous n'avez pas),  vous mesurez le pas, et vous regardez dans votre classeur ce que vous pouvez utiliser comme autre  fil.

    Si pour le même pas pas, vous voyer que vous aimez le 80/2 et le 60/2, vous choisirez en fonction du modèle,  selon que vous pensez qu'il mérite d'être plus serré, plus "rustique", ou si au contraire il rendrait mieux s'il est plus léger.





    2ème utilisation : vous savez quel fil vous voulez utiliser, et vous souhaitez adapter le carton à ce fil

    Si vous trouvez un modèle que vous voulez faire absolument en bockens 80/2 écru

    vous mesurez le pas de votre modèle. Disons par exemple qu'il a un pas 5,2mm
    Vous lisez votre tableau et vous voyez que pour votre fil 80/2, il vous faut un pas de 4mm

    vous faites l'opération magique suivante  (et là .... moi je prend la calculette...ben oui, mon géni a ses limites)

    (100  /  5,2 )  x  4     =      76,9 .... disons 77

    et alors ????
    et alors ça veut dire que pour avoir le carton à la bonne taille, il faut que vous fassiez tout simplement une photocopie à 77%

    C'est hyper simple quand même non ?






  • Vous connaissez mon goût pour la mode ?

    Toutes les nouveautés, tout ce qui vient de sortir 
    il me le faut !


    D'ailleurs, cet après midi, je lisais très attentivement ma revue de mode préférée

    voui ...c'est vrai ....  j'ai un peu de retard dans mes lectures, elle est du mois d'avril



    heuuuuuu



    en fait, en regardant mieux, je me rend compte que j'ai un peu accumulé le retard  car elle est d'avril ....
    1896


    mais bon , aucune importance, j'ai vu une pub pour ça !

    oui ça !   c'que vous voyez la-haut .... hyper pratique , non ?
      

    Quoi !!!!!   vous savez pas c'que c'est ?


    bon,  j'vous laisse chercher, j'suis sympa, 
    tout le monde ne peut pas être "au top" comme moi



    Et  si vous trouvez pas, demain  je vous rajoute un petit indice

    J'vous en file un tout de suite d'ailleurs : ça n'a pas de rapport avec la dentelle .

    allez, au boulot, on se creuse les méninges !







    Ça y est, on est "demain", alors voici mon indice  !!!!!

    Hier je vous ai montré l'invention de 1896,
    mais en 1882, on avait déjà inventé un objet pour le même usage,
    Il est là, à gauche ....



    Ahhhhh  c'est facile maintenant, non ?


    Non ?  j'ai l'impression que vous faites la grimace ?
    Vous trouvez que c'est pure méchanceté de ma part, hein ?
    du pur sadisme !
     





    hi hi
    alors pour me faire pardonner, voici 4 indices supplémentaires :

    C'est un accessoire qu'on voit ! (inutile donc de déshabiller la dame ... )
    Un seul suffit.
    C'est plutôt fait pour porter à l'extérieur.
    La publicité dit que ça évite d'avoir des crampes .

    Je suis au boulot, alors je vais pas pouvoir vous répondre au fur et à mesure,
    mais la Solution est pour ce soir !







    Et voilà la réponse : il s'agit d'un

    Saute-ruisseau

    aussi appelé "Suivez moi jeune homme"

    ou encore, de façon moins poétique mais plus explicite, un "relève-jupe"


    Pour ne pas salir leur longue jupe lors des promenades, les dames étaient obligées de les soulever légèrement.

    Cette petite pince leur permettait de tenir la jupe relevée :
    celle de 1896 était attachée à une cordelette fixée à la taille.
    Pour celle de 1882, la petite chaînette remplaçait la cordelette.


    J'ai vu deux explications sur la façon d'utilser cet accessoire :

    La première laisse entendre que la cordelette était assez longue pour ne pas relever la jupe sans qu'on y touche.
    La dame devait donc tirer sur la cordelette pour soulever le bas de la robe.
    Cela lui évitait de se baisser (ce qui était tout à fait inconvenant !) mais, dans cette hypothèse, elle ne devait pas lâcher la cordelette pour maintenir la jupe relevée.

    La deuxième implique que la cordelette était assez courte, et que la dame pinçait le bas de sa robe quand c'était nécessaire.
    La jupe restait ainsi relevée sans qu'elle ait besoin de tenir quoi que ce soit, laissant ses mains libres.







    Cette deuxième explication semble mieux correspondre à ce qu'en dit la Mode Illustrée (d'où sont issues ces gravures) puisque la chaînette du saute ruisseau de 1882 est assez courte,
    et qu'ils précisent bien dans la publicité de 1896 que ce système évitait les crampes,
    ce qui veut dire que la dame n'avait pas besoin de tenir sans cesse sa robe relevée.










    L'image n'étant peut être pas très nette, je vous recopie le texte de 1896 :

    Laquelle de nos lectrices n'a jamais eu à se plaindre de la fatigue occasionnée par le fait de relever sans cesse sa jupe en marchant ?
    Ce maintien est parfois si lassant que l'on arrive à éprouver de véritables crampes.
    Le petit appareil que nous donnons ici supprime cet ennui.
    ...

    Et voici les explications données pour l'utilisation du saute ruisseau de 1882 :

    Par la forme et le volume, c'est une sorte de chaîne ne montre pouvant être mise dans un porte-monnaie.
    La chaînette qui compose se relève jupe se termine à chaque bout par un porte-mousqueton anglais qui, légèrement pressé, saisit un anneau qui a été fixé vers la ceinture; et par l'autre extrémité, le porte-mousqueton se rattache à plusieurs petits anneaux cousus sur la robe aux différentes places qui permettent de la draper gracieusement, de telle sorte que ce relève-jupe est à la fois un objet d'utilité et un ornement de toilette.


    Je fais remarquer que le la Mode Illustrée de 1882 et 1896 est bien placée pour savoir comment on s'en servait et comment cela s'appelait; hors ils ne parlent que de" relève-jupe", sans faire allusion aux autres noms.

    Sont-ce des appellations tardives, ou avaient elles une connotation un peu trop coquine pour être utilisée dans une revue "de qualité" ?







  • A une période ou on ne parle que de mouchoirs jetables, j'ai eu envie de revisiter l'époque où 

    le mouchoir
    était "roi".



    D'abord, pas de mouchoirs au moyen age !   on utilisait... ses doigts !



    Ce n'est qu'au XIVème siècle que l'on commence à en trouver trace dans les inventaires. Ils étaient alors appelés

    "mouchoirs" ou "pleuroirs",

     et sur les images de l'époque, on voit effectivement les nobles dame essuyer leurs jolis yeux.

    J'ai bien dit les "nobles dames" car réserver ne serait-ce qu'un tout petit bout d'étoffe à ce seul usage était un véritable luxe.

    Mais même s'il était signe de richesse, le mouchoir restait malgré tout un objet utilitaire, qui devait surtout être doux et confortable.







    Les 3 siècles suivants vont voir le mouchoir se généraliser, mais c'est toujours un objet réservé aux plus fortunés,
    et les moralistes qui essayent de persuader le peuple de son utilité vont se contenter finalement de conseiller de se moucher .... avec les doigts de la main gauche, car c'est celle qui ne touche pas les aliments !

    ou bien de se moucher dans sa manche

    (et je vous fait remarquer qu'aujourd'hui à nouveau, on nous conseille d'utiliser notre manche pour éternuer !  )






    Progressivement, le mouchoir ne va plus être utilitaire mais va devenir un véritable accessoire de mode, au fur et à mesure qu'il va s'orner de broderies, de dentelles d'or et d'argent, de riche Point à l'aiguille, et plus il sera beau, plus on va vouloir le montrer,  au point qu'il fera même partie intégrante du costume de cour en Espagne , excusez du peu !


    Et oui, c'était un accessoire royal, en témoignent  ces 3 portraits de reines en noir :



    en 1617, à droite, notre Marie de Médicis, reine de France, avec bien sûr un mouchoir en dentelle à l'aiguille .... sinon, ce ne serait pas Marie de Médicis !

    Vers 1650, en haut, vous avez Marie Anne d'Autriche, Reine d'Espagne (et maman de notre petite infante du début) avec un mouchoir peu orné ....mais à l'échelle de sa robe !

    Enfin, à gauche, à la fin du XIXèmes siècle, Victoria, Reine d'Angleterre posait encore avec un mouchoir.






    Ces messieurs aussi avaient leurs mouchoirs, même s'ils le portaient plus discrètement, roulés dans la main ou à la ceinture.
    Ainsi, tous les matins, présentait-on à Louis XIV trois "mouchoirs de point" (c'est à dire en dentelle à l'aiguille) pour qu'il puisse choisir.

    Savez vous que jusqu'au XVIIIème siècle, le mouchoir avait toutes les tailles et les formes possibles : carré, rectangulaire, rond .... et c'est Louis XVI qui va ordonner par lettre patente que le mouchoir soit toujours carré (sur les conseils de Marie Antoinette parait-il qui trouvait cette forme plus pratique et élégante).



    A partir de là, le mouchoir ne va plus être un accessoire "royal", il va se généraliser, se colorer ... puis se jeter ... mais c'est une autre histoire ...


    Je vous propose de découvrir ICI  quelques mouchoirs de cette grande époque,
    et LA
     , vous avez quantité de "portraits au mouchoir".
    Bonne visite.





     

     
    Avec dans les rôles principaux, et dans leur ordre d'apparition à l'écran :

    L'infante Marguerite-Thérèse (1651-1673) par Jaun Bautista Martinez del Mazo - Le Prado
    Guenievre , Tristan de Léonois, Vers 1470 (BNF Paris)
    Marie Anne d'Autriche (1634 1696) par Diego Velasquez - Musée du Louvre
    La reine Victoria par Lady Julia Abercromby - National Portrait Gallery
    Marie de Médicis par Frans Pourbus II le jeune - Château de Versailles 16177
    et enfin, le mouchoir d'Isabelle de Bourbon 1621 - Peint par Rodrigo de Villandrando - musée ?






  • Oui, les vacances sont finies, mais pour les prolonger un peu,
    je vous propose un petit air marin tunisien avec

    l'île de Djerba .



    Elle est travaillée en Point de Paris,  avec du coton Égyptien 70/2
    Chaque carré mesure 8cm.


    Le réseau du Point de Paris, comme celui du Flandre ou de la Valenciennes, se fait avec 4 paires.

    Il est travaillé entièrement en passées tordues : une passée tordue au milieu, puis une de chaque côté.










     






    c'est une vraie dentelle à fils continus


    Donc, contrairement à ce qu'on voit  hélas trop souvent dans les modèles et les livres de Point de Paris,
    on ne devrait pas rajouter de paires dans les motifs !



    Regardez par exemple : même pour la mosquée où le mat est très large, il n'a pas été nécessaire de rajouter de paires .
















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